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bassins de production, (ii) d'evaluation des taux d¡¯infestation, (iii) de lancement d'alertes
aupres des differentes categories d'acteurs de la filiere, et (iv) de planification et d¡¯evaluation
des campagnes de production. Il s'inscrit dans une dynamique d'extension pour une
couverture de l¡¯ensemble des ennemis transfrontaliers des cultures ayant une forte incidence
sur le developpement des filieres agricoles d¡¯importance economique. La mise a disposition
des producteurs de ces technologies permet de prevenir les infestations et d¡¯agir precocement,
via un systeme de piegeage, par une gestion ciblee, efficace, peu onereuse, durable et
respectueuse de l¡¯environnement (diminution du recours aux intrants chimiques).
Le PLMF a egalement permis d¡¯encadrer les laboratoires nationaux des pays cibles en
appuyant des protocoles de recherche, et de renforcer en particulier le Centre National de
Specialisation Fruits et Legumes (CNS-FL) de Bobo-Dioulasso, en voie de devenir le ¡ì Centre
Regional de specialisation ¡í pour les productions fruitieres et horticoles en Afrique de l¡¯Ouest.
Par manque de temps, les techniques mises au point n¡¯ont pas pu etre totalement finalisees et
diffusees a large echelle. Certaines d¡¯entre elles, telles que l¡¯utilisation des dreches, le recours
aux parasitoides endogenes, la multiplication de fourmis tisserandes, l¡¯utilisation du baume de
cajou, la formulation d¡¯un pesticide naturel a base de piment, etc. semblent prometteuses et
permettraient de mener une lutte efficace, peu onereuse et a faible impact environnemental.
Par ailleurs, de nouveaux axes de recherche pourraient etre encadres tels que des tests visant
a trouver une ou plusieurs plantes de couverture repulsives ou des plantes hotes a disposer
autour des vergers pour les proteger.
Dans un contexte de plus en plus marque par les impacts du changement climatique qui
influent sur les cycles de reproduction des ravageurs des cultures, et notamment d¡¯infestation
de la mouche des fruits, les defis qui se presentent encore a ce stade sont :
(i) la consolidation et la diffusion a grande echelle des resultats de la recherche.
(ii) l¡¯extension des activites a l¡¯ensemble des 15 pays de l¡¯espace CEDEAO (en elargissant le
dispositif regional au Cap vert, Liberia, Niger, et Sierra Leone).
(iii) la prise en charge du dispositif operationnel tant au plan regional et national par un
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